Audience avec SEM le Président de l’Assemblée Législative de Transition
29 août 2022ATELIER DE PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ETUDE SUR LA CARTOGRAPHIE DES ACTEURS IMPLIQUES DANS LA PROMOTION DES ENTREPRISES DES JEUNES ET DES FEMMES
29 août 2022
Ce mardi 23 août 2022, le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Monsieur Bassolma BAZIE a reçu en audience une délégation du Conseil National du Patronat Burkinabé conduite par son Président, Monsieur Apollinaire COMPAORE.
Au cœur des échanges, les perspectives de mise en place de la convention CNPB/CNSS pour la collecte des cotisations patronales en vue de renforcer les capacités financières du CNPB jusque-là réduite aux cotisations de ses membres.
C’est dans ce sens que le Ministre de tutelle a relevé que le leitmotiv de la présente concertation est pour lui de mieux comprendre les enjeux de la demande du patronat, d’entendre l’avis de la CNSS afin de mieux aviser sa hiérarchie sur la question.
Pour mieux éclairer les contours du sujet, le premier Vice-président du patronat, Monsieur Seydou DIAKITE s’est voulu rassurant. Il a en effet souligné que le conventionnement souhaité par le patronat burkinabé repose sur le libre consentement des entreprises du secteur privé de faire un effort supplémentaire de 1% de cotisation au titre de la part patronale et qui sera collecté par la CNSS, moyennant des frais de gestion, et reversé au CNPB pour le financement des activités de la faîtière des employeurs.
Le premier vice-président, terminant son plaidoyer, a justifié la nécessité pour le CNPB de disposer de moyens suffisants en rappelant l’importante place qu’il occupe dans les cadres de concertation internationaux, sa force de proposition pour le rayonnement des entreprises nationales, et son action en faveur de la formation et le perfectionnement des ressources humaines.
La délégation de la CNSS présente a reconnu la légitimité de la démarche du CNPB mais au regard de l’importance du sujet et de l’absence du Directeur Général de la CNSS empêché pour des raisons administratives, elle a souhaité une concertation ultérieure aux fins d’avancer utilement sur la question.
Une perspective qui ne peut qu’être réconfortante pour la délégation patronale quant à la mise en place d’une convention- type déjà en vigueur dans plusieurs pays de la sous-région mais qui peine à se matérialiser au Burkina Faso depuis 2003.