Le comité d’organisation de la REPAB a animé une conférence de presse sur la 2e édition de l’évènement, ce mardi 31 janvier 2023 dans la salle de réunion du CNPB. Au présidium, le président du CNPB Appolinaire COMPAORE était entouré de : Seydou DIAKITE, 1er vice-président ; Arouna NIKIEMA, président du comité d’organisation de la REPAB ; Issa COMPAORE, président du Comité scientifique de la REPAB et Hubert MILLOGO, président du Comité statutaire.
Après les salutations d’usage, le président du CNPB a donné la parole à Seydou DIAKITE pour le mot introductif. Ce dernier a tenu à saluer la mobilisation des hommes des médias et le travail qu’ils abattent chaque jour.
Prononçant la déclaration liminaire au nom du président du CNPB, Arouna NIKIEMA a rappelé que la « la REPAB 2023 intervient après une première édition à succès ayant connu une forte mobilisation ». La deuxième édition est prévue pour se tenir les 13 et 14 juillet 2023 et connaitra la participation des membres du gouvernement, de plusieurs personnalités du monde des affaires et politique à l’échelle nationale, sous-régionale et internationale. Le président du Comité d’organisation a présenté le programme de cette 2e édition :
Pour le patronat, « face à la crise sécuritaire que vit le Burkina Faso et d’autres pays d’Afrique de l’ouest, le secteur privé burkinabè à travers le CNPB a choisi d’être résilient et de maintenir le levier économique stable afin de soutenir l’attractivité des entreprises burkinabè, de rassurer les investisseurs et d’amorcer la relance économique ». Le taux de croissance du Burkina de 2022 est en repli de 4,2% comparativement à l’année 2021 où il était de 6,9%. Malgré cela il faut saluer la résilience et le civisme fiscal des entreprises qui ont permis aux régis des douanes et des impôts de dépasser leur prévision en termes de mobilisation des recettes au profit du budget de l’Etat respectivement 106,23% et 119,31% des prévisions. C’est cette résilience et cet esprit de civisme fiscal que la REPAB veut saluer et encourager. En effet, faut-il le rappeler, c’est grâce au monde des affaires que le Burkina a enregistré en deux années consécutives un excédent de la balance des transactions courantes. Un excédent extérieur courant qui s’établit à 42,8 milliards de F CFA au titre de l’année 2021.