Le 1er vice-président du CNPB a reçu en audience au CNPB l’ancien ministre de la jeunesse et de l’emploi, Maitre Salifou DEMBELE ce lundi 20 février 2023. Le 1er vice-président, Seydou DIAKITE était assisté du vice-président chargé du dialogue social Harouna TOGOYENI et de la secrétaire générale Philomène YAMEOGO. L’objet de l’audience a été pour l’hôte de recueillir les préoccupations du secteur privé pour son étude qui vise à améliorer l’environnement des affaires d’une part et d’autre part, attirer les investissements.
Pour Salifou DEMBELE, « il était impossible qu’une telle étude se fasse sans que l’on vienne écouter ceux qui sont au centre de notre monde des affaires, ceux-là même qui génèrent les ressources les plus importantes, tant au plan financier que des ressources humaines… ». En effet, il a estimé que les chefs d’entreprises rencontrent un certain nombre de difficultés qui ne sont pas prises en compte par les décideurs.
Maitre DEMBELE a salué le CNPB pour le travail préalable qui a été fait. Il a expliqué qu’il a déjà dressé un rapport et recueillir les préoccupations du secteur privé va lui permettre d’enrichir ledit rapport. « C’est important que je puisse avoir les préoccupations du patronat. On fera un lobbying sur celles majeures et essayer d’accompagner par un financement de l’Union Européenne dans le cadre du PACAO ». La finalité de l’étude étant pour lui de proposer des textes qui seront adoptés ou corriger des textes existants. L’ensemble des textes, a-t-il précisé, va viser deux objectifs majeurs : améliorer l’environnement des affaires et attirer les investissements.
Prenant la parole, le 1er vice-président du CNPB, Seydou DIAKITE, a salué l’initiative de son hôte ainsi que la considération portée à l’endroit du patronat. Pour lui, le CNPB est disposé à accompagner Maitre DEMBELE dans son étude pour l’amélioration du climat des affaires. Il a rappelé que si les décideurs sont fiers de citer les taux exponentiels enregistrés par la douane ou les impôts dans le cadre de la collecte des recettes, c’est grâce aux entreprises. « C’est parce qu’il y a des entreprises qu’il y a des recettes ». Pour lui, l’Etat ne devrait ignorer aucune priorité en faveur d’une autre mais essayer de gérer au mieux toutes les priorités. Par ailleurs, il a estimé qu’il faudrait que la lutte contre la corruption soit une réalité.
Quant à la SG, elle a souhaité que les décideurs consultent le secteur privé avant de prendre des mesures le concernant. Mme YAMEOGO a aussi déploré l’inertie de la Commission nationale de la fiscalité et les mesures fiscales nouvelles adoptés unilatéralement par la DGI au titre de l’année 202. Elle a souhaité que le dialogue public/privé soit renforcé.
Pour finir, le vice-président chargé du dialogue social, Harouna TOGOYENI a rappelé que le CNPB compte plus de soixante-dix groupements professionnels, chacun ayant sa spécificité. C’est dire donc que les préoccupations qui seront transmises sont un résumé et ne sont pas exhaustives.
L’audience a pris fin par la transmission à Maitre Dembélé d’une liste de textes et pratiques contreproductifs pour le développement du secteur privé.