Le forum national de la jeunesse qui s’est tenu du 7 au 9 octobre dernier a connu la participation d’une délégation du Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB). Le président de la délégation, Issa Compaoré, revient sur l’organisation de cette activité en donnant son appréciation.
« Nous avons eu l’occasion de participer à cette grande rencontre nationale présidée par le président du Faso. Les jeunes ont travaillé plusieurs jours durant pour préparer des préoccupations, faire des synthèses de leurs recommandations et les soumettre au président du Faso qui était accompagné du chef du gouvernement et d’autres ministres en charge d’un certain nombre de questions.
A mon avis, c’est un exercice démocratique intéressant parce que nous avons vu que des jeunes des 13 régions étaient là, et par conséquent ils ont pu porter à l’attention du chef de l’Etat, les préoccupations des différentes régions. On peut dire que le président n’ignorait pas les questions qui tournent autour de l’insécurité, les infrastructures, l’éducation, le financement, l’emploi des jeunes, etc.
Mais c’est un exercice intéressant et cela veut dire que les jeunes qui sont amenés à être les leaders et les responsables de demain se sont appropriés les préoccupations de la population et les portent à l’attention du chef de l’Etat.
Ils vont, à travers leur faitière et les organisations au niveau régional assurer le suivi et la veille citoyenne. C’est une excellente chose. Je voyais déjà la naissance de futurs dirigeants de ce pays, c’est vraiment quelque chose d’important pour la formation de la jeunesse.
Cette année, on y a ajouté des innovations comme la créativité qui a permis à quelques jeunes d’avoir des projets qui vont être pris en charge et soutenus par des prix spéciaux, des prix qui sont donnés par le ministère de la jeunesse. Cela me parait être quelque chose d’important.
Ce que je veux ajouter, c’est que nous avons remarqué que sans que le patronat n’ait eu à s’impliquer de manière officielle dans ces activités, la jeunesse nous a interpellés sur les questions d’emploi, de formation professionnelle et de l’implication du patronat et des entreprises dans le développement de la jeunesse et surtout leur autonomisation. Je pense que c’est une invite à une plus grande implication du patronat pour les éditions à venir ».