Entrepreneuriat : Quand RIPAQUE-BTP vous aide à trouver votre idée d’entreprise rentable

La première session de formation GERME (Gérer Mieux son Entreprise) organisée par le projet RIPAQUE s’est déroulée du lundi 14 au vendredi 18 mars 2022 à Ouagadougou. Avec près d’une vingtaine de participants, la formation a porté sur le TRIE-CREE (TRouver son Idée d’Entreprise et Créer son Entreprise). L’objectif de cette formation a été d’inculquer aux apprenants l’esprit entrepreneurial et de les aider à identifier l’idée la plus rentable parmi celles qu’ils nourrissent.

Animée par Aubin Kabré et Alizèta Tapsoba, la formation qui a duré 5 jours a réuni des participants de secteurs d’activités variés. Du tri des meilleures idées d’entreprise à l’obtention du capital de démarrage en passant par le plan d’affaires, le plan marketing, la planification financière entre autres, aucune étape n’a été occultée par les formateurs. Et ce n’est pas tout, cette session a été une opportunité de réseautage pour les participants, qui avaient des profils complémentaires.

Des objectifs atteints et plus encore

A l’issue de la session de formation, les participants se sont dits satisfaits. D’où la note de 18/20 qu’ils ont décernée à l’issue de l’évaluation.

« Nos objectifs ont été amplement atteints parce que les formateurs ont été d’un niveau exceptionnel et ont partagé leurs connaissances et expériences. Nous avons obtenu tous les outils nécessaires pour pouvoir repérer de bonnes idées d’affaires et partir de l’idée pour monter nos entreprises », s’exclame un participant.

La coordonnatrice du projet RIPAQUE, Gisèle Dabiré, a exhorté les participants à mettre en pratique les connaissances acquises. Pour elle, en entrepreneuriat il faut s’inspirer de l’expérience des enfants qui apprennent à marcher : « tombons en faisant des erreurs, mais relevons-nous toujours ; il ne faut pas lâcher ».

Pour les formateurs, la session s’est bien déroulée. « Nous sommes satisfaits parce que les participants étaient de taille : il y avait de l’engouement et de la rage d’apprendre. Ils avaient un tel niveau que nous étions contraints de donner le meilleur de nous-mêmes pour satisfaire leurs attentes. Ils sont à féliciter », confie Mme Tapsoba Alizèta, formatrice GERME. Son collègue, Aubin Kabré lui, a insisté sur la nécessité de mettre en pratique les compétences obtenues. Il a aussi exhorté les participants à « penser à créer leur propre entreprise. Car on est plus libre quand on est chez soi ». Pour  lui, même si cela prendra 3 ou 4 ans, il faut se fixer des objectifs tout en persévérant. Car, insiste-t-il, « on est mieux chez soi ».