Cadre de dialogue entre les PME des jeunes, des femmes et les pouvoirs adjudicateurs des marchés publics de la région du Sahel
11 Décembre : Mme Aïssata SELIRA/KANAZOE décorée
14 décembre 2023
LE FICHIER NATIONAL RCCM DISPONIBLE EN UN CLIC
28 décembre 2023
Le cadre de dialogue entre les PME des jeunes, des femmes et les pouvoirs adjudicateurs des marchés publics de la Région du sahel a eu lieu les 19 et 20 decembre 2023 à Dori. La cérémonie d’ouverture a débuté à 10 heures 05 minutes par le mot introductif du représentant du patronat burkinabé et du mot d’ouverture du représentant de Monsieur Le Gouverneur de la Région du Sahel.
Monsieur PORGO, représentant de Monsieur le Gouverneur pris la parole et souhaité la bienvenue à toute l’assistance et remercié les participants d’avoir honoré de leur présence à la cérémonie. Il a également remercié le Conseil National du Patronat Burkinabé (CNPB) et les autres membres du consortium PACAJeF (OXFAM-Burkina, GEN-Burkina et AJDD) pour l’initiative de ce cadre de dialogue dans la Région du Sahel.
Après l’adoption de l’ordre du jour, place est donnée à Monsieur NANEMA Rahamane, représentant de la CNPB pour la première communication qui a porté sur les forces et les faiblesses du système des marchés publics.
Les points abordés comme forces des marches publics étaient :
- La solidité des fondations : le système des marchés publics burkinabè trouve son fondement dans la loi n°039-2016 portant règlementation générale de la commande publique et le décret n°2017-049 portant procédure de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public ;
- L’existence d’un organe normatif : l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) est la structure chargée d’assurer le respect des normes dans le domaine des marchés publics ;
- L’existence des mesures de lutte contre la corruption ;
- La participation du secteur privé et de la société civile.
En ce qui concerne les faiblesses, les points relevés étaient :
- Le faible niveau de dialogue entre le secteur privé et le secteur public ;
- La restriction du champ des évaluations des performances ;
- L’insuffisance des ressources de l’Autorité de Régulation de la Commande Public (ARCOP) ;
- L’éloignement des services chargés du contrôle à priori au niveau local.
A la fin de cette présentation, le communicateur a administré des travaux de groupe aux participants. Les participants sont appelés à recenser quelques forces et les faiblesses des PME locales de la Région du Sahel.
Les forces recensées sont entre autres la formalisation des entreprises locales, la disponibilité des PME locales, l’expertise des PME locales, etc.
En ce qui concerne les faiblesses, nous avons l’insuffisance d’expertises dans les procédures de soumission, la capacité financière limitée des PME locales, etc.
Dans cette optique, une recommandation a été faite qui consisterait d’initier une formation sur le montage des offres techniques et financières pour une meilleure soumission.
A la suite de ces travaux de groupe, le communicateur a présenté les défis et perspectives de l’accès des PME locales aux marchés publics.
Les défis auxquels les PME locales font face sont ;
- La faible capacité des PME locales ;
- Le faible accès aux informations sur les opportunités des marchés publics ;
- La faible connaissance des procédures passation des marchés publics ;
- L’expertise limitée en matière de soumission,
- Etc.
Monsieur PORGO, représentant de Monsieur le Gouverneur pris la parole et souhaité la bienvenue à toute l’assistance et remercié les participants d’avoir honoré de leur présence à la cérémonie. Il a également remercié le Conseil National du Patronat Burkinabé (CNPB) et les autres membres du consortium PACAJeF (OXFAM-Burkina, GEN-Burkina et AJDD) pour l’initiative de ce cadre de dialogue dans la Région du Sahel.
Après l’adoption de l’ordre du jour, place est donnée à Monsieur NANEMA Rahamane, représentant de la CNPB pour la première communication qui a porté sur les forces et les faiblesses du système des marchés publics.
Les points abordés comme forces des marches publics étaient :
- La solidité des fondations : le système des marchés publics burkinabè trouve son fondement dans la loi n°039-2016 portant règlementation générale de la commande publique et le décret n°2017-049 portant procédure de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public ;
- L’existence d’un organe normatif : l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) est la structure chargée d’assurer le respect des normes dans le domaine des marchés publics ;
- L’existence des mesures de lutte contre la corruption ;
- La participation du secteur privé et de la société civile.
En ce qui concerne les faiblesses, les points relevés étaient :
- Le faible niveau de dialogue entre le secteur privé et le secteur public ;
- La restriction du champ des évaluations des performances ;
- L’insuffisance des ressources de l’Autorité de Régulation de la Commande Public (ARCOP) ;
- L’éloignement des services chargés du contrôle à priori au niveau local.
A la fin de cette présentation, le communicateur a administré des travaux de groupe aux participants. Les participants sont appelés à recenser quelques forces et les faiblesses des PME locales de la Région du Sahel.
Les forces recensées sont entre autres la formalisation des entreprises locales, la disponibilité des PME locales, l’expertise des PME locales, etc.
En ce qui concerne les faiblesses, nous avons l’insuffisance d’expertises dans les procédures de soumission, la capacité financière limitée des PME locales, etc.
Dans cette optique, une recommandation a été faite qui consisterait d’initier une formation sur le montage des offres techniques et financières pour une meilleure soumission.
A la suite de ces travaux de groupe, le communicateur a présenté les défis et perspectives de l’accès des PME locales aux marchés publics.
Les défis auxquels les PME locales font face sont ;
- La faible capacité des PME locales ;
- Le faible accès aux informations sur les opportunités des marchés publics ;
- La faible connaissance des procédures passation des marchés publics ;
- L’expertise limitée en matière de soumission,
- Etc.
